mardi 26 juillet 2011

Mes films pas très connus voire oubliés mais qui sont trop bien même si ça fait pédant de dire ça (2)

Numéro 2 : Anastasia (celui de 1956, pas le dessin animé avec Hélène Ségara qui chante à la fin, et oui si je me souviens c'est qu'à l'époque j'aimais bien)

Avec Ingrid Bergman et Yul Brynner

Ca doit faire partie des grands chocs de mon enfance. Même si l'ensemble est assez convenu et qu'on dit qu'il est très académique, je ne peux pas m'empêcher de me laisser emporter par le thème musical, et par le couple formé par Bergman et Brynner. La scène de danse me fait irrémédiablement penser à Anna et le roi (superbe également, même si mon homme préfère Terminator, on est plus à un cliché près) et je me retrouve à larmoyer lamentablement en piochant du chocolat, vautrée dans mon vieux pyjama déformé. Oui, au singulier parce que malgré quelques moments d'égarement, la plupart du temps je suis une reine de beauté qui ne pète pas et porte des nuisettes en soie.

La vérité sur moi se situe quelque part entre les deux.
Je n'ai jamais eu de rêves de princesse (bon reprenons nous, je n'ai plus de rêves de princesse). Je n'aime pas les hommes autoritaires. J'ai en horreur ce qui se rapproche des armes et des militaires. J'aime bien le type intellectuel, sensible, les hommes bruns aux yeux expressifs. Alors est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi je craque pour Le général Bounine, hein?

On va commencer à croire que je suis une vraie traînée en terme de fantasmes cinématographiques et télévisuels, que voulez-vous, on ne se refait pas.

lundi 25 juillet 2011

Mes films pas très connus voire oubliés mais qui sont trop bien même si ça fait pédant de dire ça (1)

Oui, d'habitude ça me gonfle quand on me dit : "ah oui, j'adore ce réalisateur, mais pas son dernier film hyper connu, plutôt l'un des premiers qu'il a fait quand il était super jeune, pratiquement personne n'en a entendu parler" (sous-entendu sauf moi parce que je fais partie de l'élite intellectuelle).

Sauf que c'est vrai. Il y a des chefs d'oeuvres oubliés, des films qui te font sentir différents, vachement bien, ou vachement mal mais en bien, et que tu pourrais regarder vingt fois (que tu as parfois regardé vingt fois).

C'est sans la moindre once de modestie que je vais commencer cette liste.

Numéro 1 : Fortunat, de Joffé (1960) avec Bourvil et Michèle Morgan

 

Extrait du début du film. 
Noël Fortunat, ancien cancre et plus habitué à jouer de la bouteille qu'à être un héros, se voit pourtant confier une importante mission : il doit faire passer en zone libre une femme, grande bourgeoise, ainsi que ses deux enfants. Le mari de cette dernière est capturée et là voilà dans un environnement hostile et inconfortable, en compagnie de ce qu'elle imagine être une brute stupide. Fortunat de son côté, n'a aucune envie d'assumer une responsabilité aussi importante. Mais ...

Oui il y a toujours un mais, et oui vous voyez déjà où je veux en venir. Comédie dramatique, ou plutôt drame empreint de beaucoup de tendresse, de comique et de poésie, c'est peut être mon film français préféré. Bourvil y montre une palette d'émotions incroyable, les enfants sont également très touchants. L'ensemble est honnête, sincère et vrai. 

Certaines âmes cyniques diront que c'est un peu cul cul. Je démens formellement. Et si tu n'es pas d'accord, on se retrouve à la fin de la récré.


La suite plus tard, mon bébé moitié petite fille moitié garou est réveillé.

jeudi 14 juillet 2011

Statuts pourris, vendanges tardives et béguins inavouables

Toujours en trois temps, tu l'as peut-être remarqué, sinon avec la prétention qui me caractérise, je te le précise.

En tant que grenouille-chat, digne représentante de la culture française, j'aime bien manger, bien boire, et sans devenir un blog à bouffe, je vais quand même mentionner l'une des bouteilles qui embellit mes soirées : j'ai nommé les vendanges tardives.
Le summum étant une bonne bouteille de Tokaji.

Ca me permet de supporter mieux, entre autres, les petits trucs qui m'agacent. Parmi ces trucs, certains statuts FB d'amis/relation/mec que tu vois plus depuis l'école-mais tu l'as ajouté quand même un soir de solitude.

Le statut volontairement hermétique
- Fait référence à un truc trop cool qui est arrivé à ton friend, mais que toi tu ne sais pas puisque comme un con t'étais pas un invité.
exemple : "ha ha trop bien" "Surprise!! Awesome les mecs"

- Vise à montrer la supériorité intellectuelle de ton friend, à base de citation, de préférence dans une langue étrangère. Non, ne souris pas mesquinement, toi aussi tu l'as sûrement fait au moins une fois. La citation est parfois reprise et déformée de façon à installer une connivence prétentieuse entre les friends initiés.

Le statut racoleur et geignard

Typique du friend en mal d'approbation ou de supériorité, qui cherche à ce qu'on commente le plus possible par des encouragements ou des "han, qu'est-ce qui se passe? raconte!!". Le friend se sent ainsi valorisé.
Exemple: " La PIRE journée de ma vie, sniff"
 Plus il y a de majuscules et de smileys, plus le friend est avide de coms. 


Note bien que celui qui commente entre alors dans la catégorie dite du chacal, à l'affût du moindre racontard.

Le statut sans intérêt et/ou bourré de fautes d'orthographe

lol g mangé une pomme

Sans commentaire.

J'avoue, j'ai pratiqué moi-même les trois types de statuts. Et je me dis que derrière son écran, un de mes friends a sans doute dû penser que j'étais la dernière des connes, des prétentieuses, des geignardes. J'ai parfois l'impression que fb a reproduit cette ambiance du collège lycée que je détestais. On se jaugeait à la tenue vestimentaire et à la vanne, un jugement de l'immédiat, de surface. Et puis je pense aux photos que j'ai pu montrer à mes copines qui habitent loin, aux soirées qui s'organisent en deux minutes, et aux liens pourris (mais drôles) que j'ai pu partager, et je pardonne immédiatement à FB ses erreurs adolescentes.

Tout comme je me pardonne d'avoir été amoureuse de Roch Voisine, d'Indiana Jones et de Batman. Et d'autres encore, mais je n'oserais citer. Non non, je crois que des images parlent mieux que des mots. Et dire que je les trouvais trop beaux.





Ouais, mais n'empêche qu'il sauvait toujours les nanas à la fin de l'épisode, et qu'il savait fabriquer une fusée avec une bouteille de coca, des allumettes et un chewing gum. Et ce sans tutoriel internet.


Y'avait aussi Sam de Code Quantum, Spike de Buffy contre les vampires... Ben oui, j'étais seule, vulnérable et téléphage, donc c'est presque pas ma faute, c'est mon imagination et mon sentimentalisme impossibles à réprimer qui me demandaient un support.

D'autant plus que maintenant, ça ne m'arrive plus de tomber amoureuse d'un personnage de série ou de film.

Hum.

mercredi 13 juillet 2011

Yaourt Malo, orage et James Stewart

Ah, on peut dire que je me démène pour faire des titres qui ne veulent rien dire!

Parce que cher blog, j'écris de façon épisodique, ce qui me vient à l'esprit, c'est un peu ces petites choses qui font que j'ai l'impression d'avoir passé une bonne journée. Pas de grands sujets à dissertation, plutôt le petit truc sans importance au départ mais qui te plonge dans l'euphorie.

Pour commencer, le meilleur yaourt que j'ai mangé de ma vie (rien que ça), celui de mon enfance, qui sent bon la France, les vacances chez Tata au bord de la mer et les tartines de confiture maison après la plage.

L'emprésuré Malo au chocolat.

Emballage à l'ancienne, pots en cartons, design un peu rétro, et ça y est, j'ai 6 ans à nouveau.

J'en viens au deuxième point de ce post (en trois points, quoiqu'il arrive un prof de français ne peut se refaire. Quoique la cohérence entre les différentes sous-parties... Oh tais-toi) : l'orage.
En bonne grenouille qui se respecte, j'adore la pluie et le temps couvert, mais je hais ce moment moite et étouffant qui précède l'orage. J'ai donc passé l'après-midi collée à mon ventilateur, puis transpirante dans ma voiture (très intelligent de prendre un rendez-vous à ce moment là). Bien entendu, l'orage a éclaté au moment où je devais sortir. C'est une loi, toujours la même. Quand on veut arriver à peu près présentable, sans bave sur l'épaule, sans tache de compote sur la cuisse, les éléments se liguent pour que vous vous présentiez luisante, froissée d'avoir porté les sacs et votre fille, les cheveux trempés et frisottants (pas de parapluie bien sûr), les doigts de pieds qui glissent dans les sandales.

Par vous, j'entends moi.

J'entends les conseils avisés de ma mère qui m'aurait suggéré de m'organiser et de planifier mes rendez-vous le matin, de prendre un parapluie, de faire garder ma fille et d'aller chez le coiffeur (oui, c'est une obsession maternelle. A chaque fois que je l'appelle, elle revient de chez le coiffeur ou prévoit d'y aller, mais n'en est jamais contente, cela va de soi).

Heureusement, l'homme de ma vie, James Stewart, est venu à mon secours. Crois-le ou pas, je n'avais jamais vu "It's a wonderful life" (traduit bêtement par "La vie est belle").
EUROPE James, choisis l'Europe!! Je t'attendrais, place de l'Opéra, tu aurais un complet gris, et moi un oeillet blanc à la main, et...Ok j'arrête.

Optimiste  et romantique sans être mièvre, riche, émouvant... Les histoires d'ange gardien et la morale bien pensante, d'habitude, je les fuis. Mais pourquoi alors ai-je apprécié ce film? Il me fait sentir comme une petite fille (décidément il est question de régression), j'oublie la noirceur de ce monde et me surprend à divaguer comme quand j'ai voulu faire un câlin au pingouin de Mary Poppins à Disneyland et qu'il a accepté. Oui, ça me donne envie de croire à la magie, à l'amour, au merveilleux (pas à Dieu, faut pas pousser non plus!).
Je crois que je vais le mettre dans mon top 15. Et le regarder les après-midi d'orage quand je n'aurai pas le moral, rien que pour rêver encore un peu.

mercredi 8 juin 2011

Bonheur de comédienne, malheur de prof

Aujourd'hui, j'ai connu extrême joie et enduré horrible froidure (pardon Louise Labbé).

Il suffit d'une heure avec certains de mes élèves pour que je désespère de la nature humaine, de son intelligence, ou plutôt en l'occurrence de son manque d'intelligence. Ben oui, petit blog, quand un quatrième prognathe aux dents baguées confond Arthur Rimbaud avec Rambo, qu'il met un moment avant de comprendre sa bourde, pour enfin affirmer dans un grognement typique de l'ado ingrat que "c'est pareil", j'ai mal. Mais quand l'ensemble de la classe trouve ça hilarant, avant de me demander sincèrement si Rambo était vraiment poète, là, un violent désespoir m'assaille, suivi d'une envie de distribuer des bourre-pifs.

Loin de moi l'intention d'amalgamer en une seule catégorie tous les collégiens. Certains sont dotés d'un cerveau en état de fonctionnement, qu'ils utilisent régulièrement d'ailleurs. Je n'ai juste pas souvent l'occasion de les côtoyer à mon grand désarroi.

En revanche, mon métier de prof me permet parfois de m'amuser, voire de nous en payer une bonne tranche avec mes chers élèves. C'est ainsi qu'aujourd'hui, alors que nous étudiions le théâtre de Molière, la lecture banale d'une scène s'est transformée en improvisation assez marrante, je dois le dire. Quitte à avoir un public, même s'il n'a pas choisi d'être là, de temps en temps j'aime bien me lâcher. C'est donc avec enthousiasme que j'ai tenté de transmettre ma passion pour le théâtre, ainsi que le bonheur que procure le fait de partager le jeu théâtral, cet échange entre acteurs et public (pour peu qu'une alchimie s'installe). Oui bon, je me la pète là, ok, mais c'est ma minute de gloire, alors on ne me pourrit pas mon moment! J'ai lu, puis joué, puis mimé, puis rejoué avec variantes à la demande de mes 6e ravis.

Non seulement ils ont ri, mais à la fin de l'heure j'ai eu droit à ma première "standing ovation". J'étais émue comme si on m'avait donné une récompense, c'est con hein?

Parfum retro : Habanita






Créé par Molinard en 1921, a priori, c'est le parfum que je n'aurais jamais eu envie de porter. Il avait suffi qu'on le compare au célèbre Shalimar de Guerlain pour que je l'associe à la moue de dégoût que faisait ma mère.

"Un vieux parfum", autrement dit un parfum pour les vieux.Une grand-mère qui sort de la messe, une cocotte avec une mise en pli bien lisse, le cauchemar des migraineuses.

Pourtant, je suis séduite. Au départ, j'ai été agressée par l'opulence du côté fleuri oriental. Puis bizarrement, sur mon poignet, j'ai senti peu à peu toute la douceur vanillée et le charme poudré d'Habanita. Comme une réminiscence d'héroïnes disparues bien loin de ce que j'imaginais.

Alors quand je passe une journée difficile, porter ce parfum me rassure et m'aide un peu à supporter la morosité ambiante.

Et par morosité ambiante, j'entends récriminations d'élèves à propos de substances bizarres atterries par hasard sur leur chaise, bébé qui refuse de faire la sieste, copies à corriger et prise de conscience de l'épuisement de stock de chocolat. Alors il faut un traitement de choc. Habanita. Ou une partie de jambes en l'air. Au moins.

vendredi 27 mai 2011

Pourquoi après des années de bouderie, j'aime la sieste

Parce qu'avant, j'étais conne.

Ou plus exactement, avant j'étais étudiante, je me couchais tard, je me levais encore plus tard, et même si j'étais fatiguée, je pouvais m'écrouler dans un amphi, et végéter en dodelinant de la tête, façon passive et stupide de manifester à mon professeur que je buvais ses paroles. J'avais conscience de la relative tranquillité de mon existence, sans pour autant ajouter foi aux mauvaises langues qui me disaient d'un air sournois "tu verras, après un bébé, ha ha plus de sommeil" (mais pourquoi riaient-ils, c'était un mystère).

Maintenant, ma vie, à tout jamais chamboulée par l'extraordinaire expérience de la maternité, est une succession de nuits presque blanches et de tentatives de siestes.

Cela, je ne te le dis qu'à toi, parce qu'évidemment si je me risquais à le raconter à ma mère, elle me répondrait immédiatement qu'elle n'a jamais eu de problèmes de manque de sommeil et que tout "est une question d'organisation".

Mais il ne s'agit pas de ma mère, je reviendrai à ce sujet épineux dans la rubrique "pourquoi pourrir les autres avec sa mère coûte moins cher qu'un psy".

Donc, nuits presque blanches, au départ parce qu'un bébé est livré avec un estomac de la taille d'un dé à coudre, et qu'il faut le remplir régulièrement. Le temps de te lever, de te rendre compte qu'il n y a plus de biberons de propres si tu n'allaites pas, de les laver, de te rendre compte qu'il n y a plus non plus de dosettes de faites, de nourrir consciencieusement la chair de ta chair non sans afficher un sourire épanoui tout en réprimant des bâillements à t'en décrocher la mâchoire (si si, ceux-là, si profonds qu'on les fait presque en deux temps, avec des soubresauts et tout), déjà tu peux compter une bonne heure. Reste à changer la couche (mais non, ça ne pue pas...), à calmer ta progéniture, à la recoucher, à refaire les dosettes ou laver les biberons, et tu peux aller te recoucher dans ton lit douillet.
Sauf que non.
Bébé se réveille.
Parce qu'il y a les dents.
Parce que câlin.
Parce que bobo.
Parce qu'on ne sait pas, mais il faut y aller.

Et puis il y a les nuits aussi où toi tu ne peux pas dormir, car par un miracle de la nature ton organisme te signifie qu'il faut être en alerte, alors que tout ce que tu veux, c'est dormir, allons soyons fous, jusqu'à 8h00 (disons 8H15 grand max pour une grasse mat').

Enfin, il y a les journées parfois interminables, que je passe à dompter de l'ado au cheveu gras et rebelle, et dont je sors la plupart du temps un chouilla ramollie du bulbe. 

Alors depuis tout ça, j'aime la sieste (quand je peux en faire une). J'aime me vautrer dans mon canapé, même si ça signifie potentiellement avoir un bout de biscuit bébé collé sur la fesse, et profiter de quelques minutes de repos bien mérités.

vendredi 29 avril 2011

Réécritures au collège : quand Pagnol devient un pirate des Caraïbes

Ca donne un beau bordel.

Tu l'as bien compris, les vacances touchent à leur fin et comme tout bon prof qui se respecte, je commence à corriger ma montagne de copies (faut pas abuser, j'ai bien profité).
C'est pendant les corrections, seule face au travail de mes chers bambins que je me rends compte dans mon terrible isolement qu'en fait ils ont entravé que dalle.

Une scène de théâtre "dans le style de Pagnol" à écrire? Tiens on va leur faire traverser des continents, les foutre sur une île (de la tentation?) et laisser passer trois ans, avec intervention d'hélicoptères et de téléphones à gogo (mais bien sûr, je rappelle qu'on est dans le Marseille des années 30).

Marius doit lutter contre la malédiction du Blackpearl, mais quand il revient, après trois ans de bons et loyaux services pendant lesquels il s'est gondolé le pompom (de marin) à trifouiller de la gourgandine thaïlandaise, ne voilà-t-il pas qu'il retrouve Fanny. Fanny, la frétillante Fanny, enceinte de six mois, qui lui annonce que le bébé est de lui.

Ou la version salope de Fanny qui s'est tapé toute la canebière pendant que Marius se morfondait et pleurait sa bien-aimée.

Ou bien la version "serial Killer" de la jeune femme à l'accent chantant, qui s'empresse de le transpercer à l'aide d'un lance-harpon alors qu'il s'accroupit pour lui demander sa main. (oui oui, selon un élève de 4e, on ne s'agenouille pas pour demander la main de sa chère et tendre : on s'accroupit, bien entendu. C'est tellement plus élégant).

Il me reste encore 15 copies à corriger, je m'en réjouis d'avance.

dimanche 3 avril 2011

Pourquoi je déteste faire cours un premier avril

Je n'avais pas réalisé avant d'être professeur l'impact que ce changement de mois pouvait avoir sur mes monstres décérébrés, oui j'ai bien nommé mes élèves adolescents.

Pour toute personne ordinaire, (oui comme toi) le premier avril, ça veut dire que le pote un peu lourd va essayer de te faire gober que son chien est mort, qu'il est atteint d'une grave maladie, ou qu'il a fait cramer ta nouvelle voiture, ce après quoi il fera résonner la pièce où vous vous trouvez de son légendaire rire gras.

Pour un prof qui a cours ce jour-là, c'est un jour d'enfer. Un jour où il faut être encore plus vigilant que d'habitude, parce que le moindre moment d'inattention peut te coûter un papier ridicule accroché dans le dos. Je vais partager avec toi cette journée de vendredi 1er avril 2011, que j'ai rebaptisée "la journée des gros débiles surexcités" (oui je sais c'est trop long).

7h30 : j'arrive au collège, afin de préparer mes photocopies, faire de l'administratif, et me renforcer psychologiquement. Pour le moment l'ennemi n'est pas encore arrivé.

7h45 : les monstres ont l'autorisation  d'investir les locaux. Premiers hurlements de bêtes, type " va t'faire enc***, espèce de **** de ta ****. Je soupire et mon gobelet tremble légèrement dans ma main soigneusement manucurée et marquée de traits de feutre (j'arrive jamais à bien les reboucher du premier coup).

8h00 : première sonnerie. Les monstres, conditionnés par la douce mélodie qui résonne à leurs oreilles, s'attroupent en braillant. Début de la parade dite de la "bise matinale" chez les filles ou du "check" pour les mâles.

8h 02 : j'esquive un premier poisson, grossièrement collé à mon dos par un élève qui tente de faire passer cela pour de la maladresse.

8h 03 : je me rends compte que je commence à 9h00 en fait. Je suis conne. Je tente de garder la face en prétextant un oubli de clés.

8h 45 : aurais-je dû reprendre un caffééé? J'suis pas sûre.

8h 55: Sonnerie. Ca y est, il faut y aller, bordel. Sois forte, Félis, sois forte.

9h 00: Mes élèves tentent de me faire croire, en pouffant comme des foufous, qu'ils ont TOUS oublié leurs affaires. Ok, c'est mignon, je souris et prétend trouver cela hilarant. A mon tour, je prétends qu'ils ont tous en-dessous de la moyenne à leur contrôle, ils semblent moins sensible à mon humour. Manque de subtilité propre au cerveau adolescent sans doute, je suis irrésistible normalement.

9h 05 : En fait, la moitié ont VRAIMENT oublié leurs affaires. Je les hais.

9h 05- 12h00 : je crois que j'ai oublié ce qui s'est passé pendant ces heures, pitié ne me demandez pas de les raconter. Un truc à base de cris, d'encre et de feuilles qui volent, c'est tout ce qui me revient.

12h05 : chouette, y'a des frites à la cantine. Je vais prendre un beignet en dessert, comme ça ça fera équilibré.

13h 00 : j'aurais pas dû prendre un beignet en dessert.

14h 00 : je viens de me rappeler que j'ai cours. Ma classe m'attend, surexcitée.

14h05-14h50 : bilan de l'affrontement prof/élèves : une dictée surprise pour les calmer (sans effet), plusieurs hurlements de type "mais tais-toiiiiiiiiiii", et une leçon de grammaire pour moi, trois poissons collés à mon sac dont un qui mentionne que je porte une perruque pour eux. Les fourbes, les malotrus, les enc****...

Ils ont donc gagné une bataille, je ne m'étais pas suffisamment préparée, mais l'année prochaine je reviendrai équipée et je les aurai. Je les aurai.....

jeudi 31 mars 2011

10 trucs totalement inutiles mais dont je refuse de me séparer

  1. Cette bague médiévale, genre mini-armure pour le doigt (ridicule mais tellement cool)
  2. Ma paire de lunettes de designer dont en fait je n'avais nul besoin selon mon nouvel ophtalmo
  3. Mon cartable de néotitulaire qui pèse à peu près 10 kilos vide (de la croûte de cuir, inusable, tu m'étonnes s'il reste posé à la maison)
  4. Une paire de chaussettes immondes calimero que je devais probablement avoir au lycée (la honte)
  5. Ma wii board (si siiii je vais me remettre au wii fit chéri... après les conseils de classe)
  6. Mes aiguilles à tricoter (merci le syndrome du canal carpien évite à tous mes proches des tricots phildar immondes)
  7. Un arbre à chat méga-luxe avec multiples plateformes et surfaces à gratter (mon chat préfère le canapé, le tapis en laine, mes fringues, les murs etc...Mais laisse intact le dit arbre à chat)
  8. Un superbe climatiseur qu'on a reçu juste à la fin de la vague de chaleur l'été dernier (on l'a payé, on le GARDE! De toute façon, j'ai perdu la facture alors...)
  9. Une paire de chaussures imprimé liberty qui me font un mal de chien (ouais, mais si je les porte que 2 min, ça rend trop bien...Donc tu l'as compris, je ne les porte jamais)
  10. Tadaaaaa ... Le meilleur pour la fin .... Une guitare acoustique folk qui m'a coûtée un bras de qualité moyenne qui est quasiment intacte. La faute à mon manque de motivation au canal carpien et à ma nouvelle activité de maman, bien entendu.
Je ne suis certainement pas la seule à acheter une connerie sur une pulsion en clamant à tout le monde que c'est un achat raisonnable et que je l'utiliserai tout le temps. 

Une fois que tu t'es rendue compte que ton achat super cool est en fait une sombre erreur, une seule solution : la mauvaise foi. Sinon tu perds la face et tu te heurtes à des "je te l'avais bien dit" et ça c'est insupportable.

Je te tiendrai au courant ton mon prochain achat débile, ou j'en ferai peut-être un jeu tiens : achat débile, ou achat utile??

vendredi 11 mars 2011

Un rendez-vous chez le coiffeur par an, soyons fous.

Quand tu es maman et que tu travailles, tu n'as pas le temps de tout faire, j'entends par là de gérer
- le biberon du matin (et le caca puant qui suit derrière, juste au moment où tu installes ton chérubin dans la poussette et que tu constates qu'il pousse en émettant des grognements n'étant pas sans rappeler certaines races porcines)
- l'habillage-changeage, le mouchage si rhume (et crois-moi il y en aura), le suppo (bien sûr, tu y penses une fois que tu as crémé l'auguste fessier, fermé la couche, le body, remis le collant/pantalon).
- ton propre habillage (un minimum s'impose quand tu es prof devant un public d'ados au goût très sûr)
- ton caféinage (obligatoire)
- ton passage dans la salle de bains.

Tiens, parlons-en (et promis après, je m'occupe du vrai sujet). "Han, moi je n'arrive jamais à me préparer en moins d'une heure et demie, dont au moins trois quarts d'heure dans la salle de bain hi hi hi" te dira ta copine qui n'a pas d'enfant. Laisse pisser, petit blog. Moi aussi j'ai été insouciante, moi aussi je suis restée hésitante devant mon miroir de salle de bain (zut, je mets aubergine/lilas, ou moka/sable d'or en fard à paupières?). Une fois que tu es maman (mamans au foyer comprise, c'est même pire parce qu'il n y a même pas la crèche, ce véritable miracle pour mères aimantes et indignes dont je parlerai ultérieurement). Déjà, si tu arrives à prendre une vraie douche tous les jours, c'est un exploit.

Bien entendu, il y aura toujours une maman  parfaite (ou qui a oublié ce que c'était) et qui t'assène un "koâ? Un rendez-vous chez le coiffeur c'est MINIMUM tous les deux mois", après quoi tu renonceras à lui parler de tes essais coloration maison et de ta tentative de te couper une frange en biais avec les ciseaux de cuisine, puis avec ceux du nécessaire de bureau de monsieur.
  (Non, ce n'est pas moi, mais cela reflète assez mon désordre capillaire)



Aujourd'hui, j'ai fait fi de ces remarques et suis allée, la tête haute, chez mon coiffeur (enfin bon, depuis le temps puis-je encore employer le déterminant possessif, je me le demande, hum...). Allons, cela ne se voit pas que tu as fait quatre couleurs maisons dont une qui n'a pas prise partout, que tu ne t'es pas coiffée depuis des mois autrement que les cheveux mouillés/en moins de dix minutes. J'ai pris rendez-vous pour demain et j'ai hâte que cette masse informe et terne se métamorphose en matière chatoyante (on peut toujours rêver). Un endroit rempli de miroirs et de femmes, même pas peur, même pas de crise d'angoisse moi.

Brune, rousse, je ne sais pas encore, toujours est-il que mon objectif principal ne sera pas de "faire naturel" (obsession de toutes les femmes qui font des couleurs artificielles, mais oui madame, vos mèches fuschia on les fera fines, comme ça, ça fera naturel, ben voyons tout le monde dans sa couleur naturelle a des mèches) mais de cacher la grande nouveauté de ma vie de jeune maman épanouie : la déferlante de cheveux blancs, particulièrement les cheveux frisottants façon poil pubien dressés au sommet du crâne.

Demain, je serai une autre femme, classe et élégante, et j'affronterai le regard empli de pitié de ma coiffeuse pour la queue de rat qui me tient lieu de chevelure avec détermination.

Et je ferai semblant d'apprécier son massage du crâne après le shampoing alors que ça m'angoisse tellement que je me vois la chopper par le bras et la faire passer par dessus le bac. Et je passerai trois heures à regarder dans le vide (pas question que je ferme les yeux pendant qu'elle me dit "vous me dites si c'est trop chaud hein" d'un air chantant et plein d'entrain), à me délecter d'avoir une tête de pieuvre, à feuilleter un voici/closer/gala que je vomis par le nez.

Mmm. J'ai hâte.

jeudi 10 mars 2011

Pourquoi acheter des choses dont tu n'as pas besoin, c'est bon pour toi

Mon petit chéri,

Je n'aime pas la mode.

Comprendre, je DETESTE par dessus tout qu'on me dise "ça se fait" ou "ça ne se fait pas", la deuxième assertion me donnant immédiatement envie de la contredire d'un air narquois qui n'est pas sans rappeler la morgue insolente de nos chers adolescents : "Ben si, MOI je le fais *air narquois dit "faciès de la tête à claque"*".

Par contre, j'aime les fringues. Les accessoires. Les chaussures, même si avec mes pieds presque plats c'est un défi de ne pas ressembler à un vieux morse rampant qui a essayé pour une fois des talons.

Et j'aime Cotélac. C'est français, c'est beau, c'est cher, c'est beau....




Alors ok, la petite robe bleue qu'on voit partout portée par môa qui repousse depuis des mois le passage chez le coiffeur et qui ne sait même pas se tenir droit, comme ça elle paie pas de mine.

Mais le tissu est magnifique et bon là ça ne se voit pas mais elle est super belle. Je te raconterai un jour pourquoi je n'arrive pas à prendre de photos correctes (une question d'appartement, d'appareil photo sans pied, et de vis-à-vis pété de rire une fois lors d'une de mes séances d'auto-prenage de clichés, version "mouah tu es belle, fais l'amour à l'objectif ma chérie").

En gros plan ça donne ça


Au début, je suis entrée pour essayer une jupe imprimée verte (qui me fait encore de l'oeil dans ma tête, mais faut pas croire, je ne vais pas me laisser manger par un bout de tissu!).

Le bleu Klein, c'est le nouveau noir, et gna gna gna...


Mais vous ne pouvez pas comprendre! Cette robe, elle m'a caressée du regard, ensuite c'est le tissu qui a apprivoisé ma main. Puis dans la cabine, elle s'est faite souple, douce, je me suis sentie jolie, et du coup...j'ai cédé.

Mais j'en oublie mon titre (imaginez un cours de français, avec moi on s'ennuie pas, mais parfois on galère pour retrouver le point de départ, bref je m'égare encore), rah la la heureusement que tu es là pour me rappeler à l'ordre.

Pourquoi c'est bien? (même si ton banquier, ta maman raisonnable, oui chiante, c'est pareil, ton chéri pensent le contraire).

Je suis persuadée déjà qu'avoir acheté ma robe a provoqué une décharge d'endorphines dans mon cerveau, comme lorsque je m'étais luxé le petit orteil, que le chirurgien m'avait fait hurler en injectant avec toute la délicatesse dont il était capable un anesthésique dans la petite aubergine qu'était devenue mon petit quintus, nom scientifique donné à cette saucisse cocktail qu'on daigne appeler orteil (sérieux, j'ai envie de pleurer à chaque fois que je vernis le mini ongle qui orne ce ridicule reliquat de nos illustres pattes, mais je m'égare encore).
Là, après l'avoir insulté, avoir maudit sa femme et ses enfants, lui avoir souhaité de mourir dans d'atroces souffrances, je l'ai soudainement regardé avec un regard qui dégoulinait de gratitude, parce que soudainement je n'avais plus mal.

Alors, tu vas me dire, "oui mais avant d'acheter ta robe, tu n'avais pas mal!"

Pourquoi c'est quand même bien et qu'il ne faut pas culpabiliser

Déjà, tu commences à m'emmerder graaave (pour reprendre une expression adolescente que j'affectionne, mais je n'arrive pas à faire la voix stridente encore) avec tes raisonnements, sache-le.

Parce qu'on a jamais assez de fringues. Les robes, n'en parlons même pas.

Parce que ça m'a fait plaisir.

Parce que j'ai oublié mon boulot que je n'aime pas toujours pendant ce temps-là.

Parce que j'en avais envie.

Parce que je vomis le raisonnement selon lequel si tu achètes des fringues tu es une fille superficielle.

samedi 5 mars 2011

Soleil de printemps et grosse bosse au front






Je photographie mes jambes (avec chaussettes immondes, mais je m'en fous) pour deux raisons :

- Le bonheur du soleil de printemps
- Une grosse bosse au front.

Pour expliquer ce dernier point, il faut remonter le temps. Parfois je suis prise d'une folie réorganisatrice et je bouge les meubles. Cette fois-ci, le piano a changé de pièce pour intégrer le salon. Le souci, c'est que mes habitudes ne concordent pas toujours avec cette nouvelle disposition. Du coup, je me suis éclaté le front en enlevant mes vieilles bottes.

Deux jours avant la rentrée.

La grande classe.

vendredi 4 mars 2011

Un chat noir dans une bibliothèque






ou De l'utilité décorative de mon chat (toute relative).

Avantages : 
- Il est mignon
-Il est tout léger et élégant
-Tout doux et chaud, à la fois peluche et bouillotte
- C'est MON chat noir de sorcière que c'est trop la classe d'en avoir un.

Inconvénients:
- Il a ruiné mon tapis en laine
- Il vomit partout, mais de préférence sur des trucs que j'aime bien (genre mon sac Vuitton vintage), ce qui tend à contredire le deuxième point de mes avantages.
- Il gratte dans sa litière spécialement quand j'ai envie de dormir et produit des horreurs olfactives évidemment pendant mon repas
- Quand je ne fais pas attention à lui, il se venge mesquinement (papier toilette déroulé partout, coussin dépiauté) de préférence quand j'ai des invités.

Ouais... Mais... Je vous ai dit qu'il était mignon? :D

jeudi 3 mars 2011

La complainte d'un hère songeur

Quand on corrige des rédactions, la grammaire, la syntaxe et la bonne orthographe sont parfois tellement bafouées qu'on en vient à s'interroger sur la façon d'écrire certains des mots les plus simples.

Aussi, lorsque le personnage de la rédaction de cet élève a dit "d'un hère songeur" qu'il fallait garder espoir en la vie (note pour moi-même: ne JAMAIS donner un sujet de rédaction à caractère autobiographique), quelque chose m'a attendri.
Je l'ai imaginé vautré penché consciencieusement sur sa copie, absorbé dans sa volonté de bien faire. Avec un "h" et un "è", l'air prend immédiatement de la profondeur non?

Ben oui, il est songeur.
Faut suivre un peu.

mardi 1 mars 2011

Comment le cobra s'est rendormi

Alors mon chéri,

je crois que ça se finit bien en fait, GI Joe le réveil du cobra. Ca t'étonne?
Attention SPOILER (même si le film commence à dater et que je dois être la dernière à l'avoir vu de mon plein gré)
La brunette ne meurt même pas!! Le méchant ninja par contre, aveuglé par sa haine parce que la haine c'est caca boudin, a été vaincu par le gentil ninja noir qui avait fait voeu de silence.

Je crois que certains de mes élèves de 6e sont promis à un brillant avenir de scénaristes.

Comment on peut apprécier un nanar hollywoodien : le cobra s'est réveillé, mais je suis pas sûre que c'était une bonne chose.

Oui parce que parfois j'enregistre n'importe quoi sur mon disque dur.

Canal + m'a offert un mois gratuit, et je n'ai pas résisté, j'ai tout enregistré, même la crème de la crème comme on dit : GI joe : le truc du cobra ou je ne sais quoi.

Une fois le moment de stupeur passé, je n'ai pu m'empêcher de suivre avec bonheur cette formidable daube. C'est quand même intriguant, cette réutilisation du mythe du masque de fer, et puis les combinaisons des GI sont vachement moulantes. Et bien entendu, toutes les filles font leur jogging en soutif, super maquillées, avec les cheveux détachés et bien coiffés. (Oui, je parle de la jolie jeune fille rousse qui va faire des bébés avec le black sympa)

En plus, la méchante est une belle brunette (blonde, mais quand elle est devenue méchante, bouuuh elle a changé de couleur de cheveux) qui roule des pelles à tout va avec des lunettes et un décolleté . Manquerait plus qu'elle ait un accent français.

Le grand méchant est super cool lui aussi, avec son masque genre Darth Vador qui s'assume pas. Désolée, M. JGL, en français, on vous a mis une voix d'ado prépubère au doublage, ils serait temps qu'on se rende compte que vous n'êtes plus une petite fille ^^.

Sans compter qu'ils ont fait péter la Tour Eiffel, et ça, tout le monde en a rêvé, qu'on en finisse une bonne fois pour toutes avec ce mythe à la con (c'est vrai quoi, on pourrait trouver un autre symbole de la France comme euh.. Et bien il en faut plusieurs, car la France n'est pas une mais plurielle. Il faudrait les bords de Loire, la cathédrale de Strasbourg, les remparts de Saint Malo, et là je ne parle que de ce que je connais, pour représenter la France. Ouais bon...Ou sinon on garde la tour Eiffel.).

Bref, la je suis en train de mater la fin. Je crois que le gentil va sauver le monde (et par le monde, j'entends Washington D.C. et Moscou bien entendu, youhou les mecs la guerre froide c'est fini), que le méchant va finalement pardonner son meilleur ami, et que l'ex blonde/brune à lunettes va se sacrifier pour sauver le héros que je sais même pas comment il s'appelle et dire dans un dernier soupir "je t'ai toujours aimé".

Wouaouh je lève les yeux et un homme vient de se faire désintégrer tandis que deux pseudo ninjas (pour une fois le blanc est le méchant) se battent alors que tout est en train de péter, au lieu de tenter de sauver leur peau.

Je reviens et je vous dis s'ils se marient et ont beaucoup d'enfants.

lundi 28 février 2011

Comment monter une bibliothèque tout en célébrant la Sainte Apolline

Sainte patronne des dentistes, aucun lien.

Oui, mais si en fait cher blog.
Un lien ténu (certains diraient que mon titre est carrément tiré par les cheveux), mais existant!
Je t'explique.

Je monte une bibliothèque avec toute la force de mes petits muscles et de mon cerveau, secondée activement par mon cher et tendre. Le défi est ardu, mais je ne me laisse pas décourager, car une récompense est au bout : une bonne bouteille de crémant qui porte le nom de ma fille, dont j'ai omis de célébrer dignement la fête début février. Il est temps de réparer cet outrage!!

J'ai eu la bonne idée d'ouvrir la bouteille une fois le meuble monté. Mais je dois dire que sur ce coup là, nos amis "made in China" sont beaucoup plus doués qu'IKEA.
Une bibliothèque, trois cartons, un mode d'emploi. Jusqu'ici pas de différence.
Mais là, ô surprise !!!
Les pièces sont NUMEROTEES !!!

C'est pas le grand monsieur suédois qui se serait embêté à faire ça hein, ben non il vaut mieux reconnaitre les petites vis des vis minuscules en devinant d'après le nombre donné, la forme, l'orientation des étoiles, etc. Idem pour les pièces. Ah oui oui, les deux grandes planches semblent identiques, mais en fait sur l'une il y a UN trou de plus un peu décalé. Et oui, c'est ça la subtilité scandinave.

Bref, en deux heures, le merveilleux meuble était monté, à l'endroit en plus (on ne se moque pas, ça arrive à des gens très bien de monter toutes les glissières des tiroirs à l'envers et de s'en rendre compte à la fin).

Et nous avons pu nous délecter d'une coupette de bulles portant le nom de notre charmante progéniture qui avait eu la délicate attention de faire sa sieste pendant le montage du meuble.

Elle est pas belle la vie??

PS: le crémant, c'est sur le site www.bollenberg.com et y'a plein de bonnes choses dedans.

lundi 7 février 2011

Le Beau est toujours bizarre

Baudelaire.

Ce n'est pas de moi, non.
En plus, je ne suis pas vraiment d'accord. Ce qu'on trouve beau vient presque toujours de ce que l'on a plaisir à identifier une symétrie, une régularité, une conformité à la norme qui nous rassure.  D'un autre côté, il est vrai que c'est aussi parfois ce qui étonne, ce qui choque. Ou un mélange des deux.

Le Beau, c'est autre chose.
Quand j'avais 19 ans, je ne savais pas quoi faire de ma vie (quand on voit où j'en suis aujourd'hui...). J'ai donc fait un bilan de compétences.

On ne m'avait pas informé du fait que ce genre de bilan était plutôt destiné à des étudiants en fin de cursus ou des actifs qui souhaitaient se reconvertir. Moi je n'avais rien à présenter. Un bac S, deux premières années ratées de médecine. J'avais l'air d'une cruche au milieu d'un doctorat de philo qui faisait des vacations sans grande conviction, d'une bac pro qui avait navigué entre un IUT et un DEA d'économie et une femme entre deux âges dont je ne vois plus dans ma mémoire que les grosses lunettes.

Tout ce que j'ai trouvé à mettre dans la case "ce que je voudrais faire" (la case "ce que je peux faire" était vide), c'est : créer du Beau.

Cela avait vivement intéressé le docteur en philosophie qui m'avait invité à prendre un café. Je m'étais alors trouvé encore plus conne, parce que je ne parvenais pas à expliquer ou décortiquer ce qui m'avait conduit à écrire ça. Faut-il qu'il y ait toujours une réflexion profonde derrière la création et la recherche de la beauté?

Bref, de toute façon, mon "créer du Beau" a été écrasé par le contenu de la case sans pitié "ce dont j'ai absolument besoin".

Un boulot. Un salaire. La stabilité.

Sur ce, bonne semaine.

vendredi 28 janvier 2011

Questionnaire de Proust

A l'origine apparemment c'était un jeu anglais que Proust a traduit lui-même. Merci Wikipedia.


Le principal trait de mon caractère :
Le besoin d'être aimée et d'être importante pour quelqu'un, et celui de me sentir utile.
 
La qualité que je préfère chez un homme :
L'intelligence et le talent artistiques sont deux choses que j'admire particulièrement chez les hommes.

La qualité que je préfère chez une femme :
Quelque chose de malheureusement rare entre femmes : l'absence de rivalités stupides.

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis :
Savoir partager ma folie et rester accessible même quand je disparais quelque temps.

Mon principal défaut.   
Avoir peur de mes rêves.

Mon occupation préférée :
Chanter, imaginer, profiter de ceux que j'aime (je sais c'est gnan gnan)

Mon rêve de bonheur :
Ce que je pense ne jamais pouvoir obtenir.

Quel serait mon plus grand malheur ?
Faire du mal à ma fille.

Ce que je voudrais être.
Une artiste.

Le pays où je désirerais vivre.
Je crois malheureusement qu'il n'existe que dans mon imagination. Ce serait plutôt une époque différente, mais avec les avancées technologiques d'aujourd'hui. Donc impossible.

La couleur que je préfère.  
Toutes les nuances de noir

La fleur que j'aime.  
Je n'aime pas trop les fleurs. Les pivoines sinon.

L'oiseau que je préfère.  
J'aime les faucons. (non pas de jeu de mot pourri)
Mes auteurs favoris en prose.  
J'aime toujours autant Zola, j'apprends à aimer Proust, j'adore Maupassant.

 Mes poètes préférés.   
Baudelaire, Rimbaud, Marot et Eluard.

Mes héros dans la fiction.
Néron dans Britannicus
  
 Mes héroïnes favorites dans la fiction.
Manon lescaut, Cassandre

 Mes compositeurs préférés:     
Stravinsky, Schumann, Glück, Purcell, Bach

Mes peintres favoris.
Chagall, Raphaël

Mes héros dans la vie réelle.
Aucune idée.

Mes héroïnes dans l'histoire.
Cléopâtre, Anne de Bretagne

Boissons et plats préférés :
Une bonne bière ou un bon verre de vin, du pain, du beurre et un bon morceau de fromage.  

 Mes noms favoris.   
Le prénom de ma fille.

Ce que je déteste par-dessus tout
Ma capacité à me pourrir la vie.

Personnages historiques que je méprise le plus.  
Mouais. Hitler c'est trop facile.

 Le fait militaire que j'admire le plus.   
L'implication des casques bleus m'a marquée depuis mon enfance.

La réforme que j'estime le plus.
L'édit de Nantes. Pour l'époque, c'était quand même vachement bien.

Le don de la nature que je voudrais avoir.  
Savoir dessiner.

Comment j'aimerais mourir.   
Très vieille et sans trop faire souffrir autour de moi les gens que j'aime par le spectacle de ma déchéance.

 État présent de mon esprit.  
Egocentrique à mort.

Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence.  
Celles que je pourrais faire.

 Ma devise.  
Je n'ai pas assez confiance en moi pour en avoir une.

Lonely

Allez, chanson : Yael Naïm- Lonely



Mon cher et tendre a affirmé qu'il croyait entendre des miaulements de chat malade. Moi j'aime bien Yael Naïm!! Bon d'accord, c'est une chanson que je rangerais dans la catégorie "tressage de corde" mais il en faut.

J'aime les chansons déprimantes parfois. Et toi petit blog, quelle est ta chanson déprime du moment?

jeudi 27 janvier 2011

Sick day

Oui, je trouve que c'est cool de mettre un titre en anglais même si je suis incapable d'écrire un article en entier dans la langue de Shakespeare (du moins pas sans grande difficulté et en plus c'est même plus la langue de Shakespeare, pas plus que je n'écris la langue de Molière actuellement, mais bon ça c'est un autre sujet mon cher blog).

Comme beaucoup en ce moment je suis bien malade. Conséquence inévitable des litres de postillons que mes élèves me crachent au visage sans la moindre indulgence. Je tiens ma vengeance : je suis revenue un jour au travail (et un seul) avant d'être vaincue par la maladie, l'extinction de voix, les quintes de toux avec glaviot verdâtre (non je ne suis pas dégueulasse, c'est mon corps, ce n'est pas sale). Et je leur ai toussé dessus. Fenêtres fermées, dans la salle surchauffée, taux d'humidité idéal pour un développement bactérien.

Avec tout ça si à mon retour j'ai pas cinq ou six absents par classe je ne comprends plus rien!!

Ca sera pour toutes les fois où j'ai entendu des "pfff" "oh mais madaaaame il faut copier ce qu'il y a au tableau? Mais j'ai pas de feuuuuille", et autres "j'ai oublié mon classeur", "j'ai pas fait mes devoirs", "mais c'est injuste pourquoi vous me punissez" (alors que l'élève en question après s'être peint l'intégralité du bras au fluo jaune n'a rien trouvé de mieux à faire que de couper les cheveux de son voisin de devant tout en ricanant grassement).

Sur ce, je vais vous laisser, toute confite que je suis dans mon canapé et ma satisfaction mesquine.

Great expectations

Je me souviens, cher blog, d'avoir lu pendant mon adolescence à peu près toute la saga de Dumas, Les Trois mousquetaires, Le Vicomte de Bragelonne, Vingt ans après..

Tu vas me dire, on s'en fout. Oui mais le point n'est pas là. C'est lequel, vous, votre mousquetaire préféré? Moi c'était Aramis. Athos avait dit à propos de lui quelque chose comme "Il n'a jamais été autant mousquetaire que depuis qu'il est prêtre, et il était au contraire prêtre quand il portait les habits de mousquetaire".

Cela m'avait interpellé, parce que je reconnaissais cette tendance chronique à l'insatisfaction qui me pourrit la vie. Est-on fait pour désirer constamment quelque chose, même lorsqu'on est censés tout avoir pour soi? J'ai l'impression qu'aujourd'hui, les artistes (enfin certains) aspirent à une vie normale (quelle délectation que de faire les courses de nourriture et de papier toilette avec ses enfants accrochés à ses basques) tandis que les gens normaux eux, rêvent de leur minute de gloire.

Ou alors peut-être que je raconte que de la merde parce que je suis sous médocs. Ca par contre c'est possible aussi.

Bref, Aramis. Bizarrement, je me le représentais comme un mélange de deux dessins animés qui passaient à la télévision : le Aramis chien et le Aramis humain. Et j'en étais amoureuse, bien sûr. Je viens de revoir des images, et je me demande comment cela était possible parce qu'absolument rien chez ce personnage ne provoque la moindre sensation érotique chez moi (en plus je préfère les bruns).

Question : aviez-vous des personnages de dessin animé dont vous étiez amoureux? (bon là je pose la question dans le vide mais un jour quand il y aura des lecteurs, sait-on jamais?)

(L'image vient de ce site de ce site de fan de lady oscar )

mercredi 19 janvier 2011

Deux mauvaises idées

Il y a des jours comme ça petit blog, où peu importe ce qu'on fait, on prend toutes les mauvaises décisions.

  1. (soyons méthodiques) faire bosser une classe de 4e avec les fenêtres fermées.
GRAVE erreur. 
Déjà, parce que le chauffage à fond et l'humidité générée par l'haleine fétide et chargée de nos chers bambins créent un incubateur. Double effet : les élèves sont absents à la chaîne (choueeeette moins d'élèves à gérer, mais oooh comment ça K... tu n'as pas rattrapé ton cours? Toi non plus D....?), et en bonus le prof peut se chopper un super virus surentraîné sur des organismes adolescents.

Tu devines ce que j'ai donc fait ce week-end. Oui, vomir, dormir, sortir pour aller chercher mes médicaments à la pharmacie, quelle vie trépidante j'ai là.

Mais cela ne s'arrête pas là. Une fois ragaillardie par une boisson chaude et quelques blagues échangées dans la salle des profs, sourdes aux plaintes habituelles ("mais elle marche pas cette photocopieuse, j'en ai marre!!" demande de l'aide et apprends à t'en servir, nounouille), je me dirige avec entrain vers ma salle (car oui, j'ai MA salle, c'est une source d'orgueil et de satisfaction inépuisables. Enfin presque).
C'est à ce moment que je suis assaillie violemment par une bouffée d'air nauséabond, mélange de l'haleine (déjà mentionnée hein, on va pas radoter) de mes élèves, d'une odeur de transpiration et de mon dieu que sais-je d'autre.

Sérieux aaah ça pue la mort comme dirait C......

2. Mettre une banane dans une centrifugeuse

Une fois rentrée à la maison, après avoir accompli mon devoir salvateur d'éducateur-tuteur-professeur-etc, je décide de me blinder contre les "petits maux de l'hiver" (mais bien sûr, minimisons, ça me fait une belle jambe quand je crois que je vais crever qu'on me dise que c'est un "petit mal" tout mignon tout gentil).

Ni une ni deux, je sors mon robot flambant neuf qu'on m'a offert à Noël (ben oui, une femme installée on lui constitue son trousseau de ménagère voyons, tu ne savais pas?). Je suis mauvaise langue là, parce qu'en plus je l'aime bien et il est super beau, tout en inox, et tout propre parce que je m'en sers pas.
Qu'ai-je donc à ma disposition pour réaliser un merveilleux et revigorant jus de fruit? Une clémentine et une orange (ah, non le mode d'emploi dit d'utiliser plutôt la fonction "presse-agrumes"), quelques pommes et une banane.

Allons-y, je suis la reine de la cuisine, je pourrai déguster mon jus de fruit maison, peut-être même le prendre en photo et le mettre sur facebook rien que pour frimer parce que moi je suis tellement cool que je me fait mon jus de fruit quoi.

Le résultat... Finalement tu sais, j'aurais dû le prendre en photo. On aurait dit du vomi de bébé. Vraiment. C'était bon hein, mais la banane donnait une texture élastique à l'ensemble (bon ok, je l'ai même pas fini). Cette centrifugeuse, me dis-je alors dans ma juste colère, c'est de la daube! Jusqu'à ce que je lise la suite du mode d'emploi que dans ma précipitation je n'avais pas fini de parcourir : "pour des fruits à chair ferme".

Moi je dis, pour des nunuches comme moi, ils devraient rajouter des dessins de fruits qu'on peut mettre ou pas dedans, un peu comme des panneaux de signalisation.

vendredi 14 janvier 2011

Le bonheur des makis du week-end


Cher petit blog,

Je voulais mettre en photo les sushis que je me suis offerts pour fêter le week-end et puis le temps d'y penser et ils étaient déjà au chaud dans mon estomac.Alors à la place, j'ai mis la petite salade de chou.

Je crois que je viens d'instaurer une nouvelle tradition : le plateau de sushi maki du vendredi, authentique cuisine japonaise (faite par un vietnamien). Rien que la carte fait rêver, avec les photos des plats, les noms de menus : R45, A8, B5 (oui comme le format papier), une vraie invitation au voyage quoi!
Je célèbre donc dignement les 48 heures pendant lesquelles je vais ne plus voir leurs têtes de cons être privée de mes élèves.

48 heures sans  "'a t'fair' foutre enculééé", "mais madame c'est pas ma faute le tube de colle/la cartouche d'encre s'est écrasé/e sur mon bureau/mon classeur/mon devoir". 48 heures sans grossièretés ni vulgarité.

Putain ça fait du bien !!

Je sais que ce soir je regarderai avec délices un épisode de ma série préférée, ou même deux, allez, soyons fous, sans payer le lendemain au moment où le radio-réveil est censé sonner le prix fort pour mon comportement de dépravée. Voyons à quoi pensais-tu, te coucher à 22H45? Mais tu déconnes grave la vieille, t'as plus tes vingt ans là!

Non non, à la place, je vais pouvoir profiter de la tiédeur confortable du lit. Comme la vie est injuste, tu l'auras compris blog chéri, je ne dors pas plus tard le week-end. Grasse matinée? Dodo jusqu'à neuf heures? Midi?Ca, c'est vrai quand on a moins de 25 ans (et pas d'enfants). Je me réveillerai à 6h, comme tous les jours, et cette fois-ci complètement alerte, à la différence des jours de semaine. Du lundi au vendredi, me réveiller et me lever est un calvaire sans nom. Ma tête pèse trop lourd, le courant d'air froid qui me glace les jambes quand je tente de les sortir du lit me réfrigère et me décourage d'emblée. En gros, ça m'emmerde, je veux un rab de sommeil, je veux dormir au moins jusqu'au prochain flash météo (oui j'ai un radio-réveil, faut suivre un peu).
Le samedi, il se passe quelque chose, mon corps souhaite me signifier que de temps en temps il peut démarrer et ouvrir une session en moins de 10 min (ça c'est le temps que j'ai mis au collège, mais c'est pas le problème ici, bref). Les yeux ouverts, pas moyen de se rendormir, la patate la pêche la forme mais uniquement quand ça ne sert à rien.

Alors si avec tout ça, j'ai pas le droit à mon petit plateau de délices pseudo-japonais!!

jeudi 13 janvier 2011

Explication d'une métaphore féline

Je trouve que le chat, dans le genre connard intéressé et faignasse (à en juger sur ma posture élégamment affalée dans le canapé) correspond en partie à mon tempérament.
Buffon disait du chat qu'il était un "domestique infidèle". "Ils ont une malice innée, un caractère faux, [...] que l'âge augmente encore, et que l'éducation ne fait que masquer".

Et ben voilà, c'est tout moi ça! "La même adresse, la même subtilité, le même goût pour faire le mal". Un être humain ordinaire en somme.

Mais voilà que la surprise, le coup de théâtre arrive : non petit blog, je ne suis pas ordinaire. Je suis prof (et là je suis sûr que tu peux deviner un petit sourire mesquin et satisfait se dessiner sur mon visage). J'enseigne en général la littérature française, la grande, moi, monsieur, à mes élèves passionnés, qui boivent mes paroles, subjugués par mon charme naturel et ma culture...

Ca, c'est ce qui se passe dans mes rêves les plus fous.

En fait, je suis plus proche de l'apprentissage de la propreté et des règles de vie en société que de l'hypokâgne (avec un â comme connâsse prétentieuse). Mais bon merde, hein, tant pis, je garde mon image du chat, parce que bon hein le chat c'est mignon, ça fait raffiné et moi j'aime les trucs raffinés, bordel de merde.

Tu l'auras deviné, car tu es intelligent, je le sais petit blog (non non, ne sois pas modeste). Mes élèves sont donc l'autre partie du titre, et là tu ne peux retenir un petit rire de contentement lié à l'élucidation de la métaphore.
Pour les autres (peut-être qu'ils ne sont pas profs, les pauvres) : crabe=cancre=élève moyen du panier(=bahut, là tu deviens lourd).


Un blog, ça coûte quand même moins cher qu'un psy, et rien que pour ça petit blog, je te dis merci. Merci de recevoir les immondices que je compte déverser dans ta gueule bienveillante et toujours disponible.

Sur ce, à bientôt blog chéri, on dirait pas, mais j'ai du travail (procrastination, tu connais? Il faudra que je t'explique un jour).