mercredi 13 juillet 2011

Yaourt Malo, orage et James Stewart

Ah, on peut dire que je me démène pour faire des titres qui ne veulent rien dire!

Parce que cher blog, j'écris de façon épisodique, ce qui me vient à l'esprit, c'est un peu ces petites choses qui font que j'ai l'impression d'avoir passé une bonne journée. Pas de grands sujets à dissertation, plutôt le petit truc sans importance au départ mais qui te plonge dans l'euphorie.

Pour commencer, le meilleur yaourt que j'ai mangé de ma vie (rien que ça), celui de mon enfance, qui sent bon la France, les vacances chez Tata au bord de la mer et les tartines de confiture maison après la plage.

L'emprésuré Malo au chocolat.

Emballage à l'ancienne, pots en cartons, design un peu rétro, et ça y est, j'ai 6 ans à nouveau.

J'en viens au deuxième point de ce post (en trois points, quoiqu'il arrive un prof de français ne peut se refaire. Quoique la cohérence entre les différentes sous-parties... Oh tais-toi) : l'orage.
En bonne grenouille qui se respecte, j'adore la pluie et le temps couvert, mais je hais ce moment moite et étouffant qui précède l'orage. J'ai donc passé l'après-midi collée à mon ventilateur, puis transpirante dans ma voiture (très intelligent de prendre un rendez-vous à ce moment là). Bien entendu, l'orage a éclaté au moment où je devais sortir. C'est une loi, toujours la même. Quand on veut arriver à peu près présentable, sans bave sur l'épaule, sans tache de compote sur la cuisse, les éléments se liguent pour que vous vous présentiez luisante, froissée d'avoir porté les sacs et votre fille, les cheveux trempés et frisottants (pas de parapluie bien sûr), les doigts de pieds qui glissent dans les sandales.

Par vous, j'entends moi.

J'entends les conseils avisés de ma mère qui m'aurait suggéré de m'organiser et de planifier mes rendez-vous le matin, de prendre un parapluie, de faire garder ma fille et d'aller chez le coiffeur (oui, c'est une obsession maternelle. A chaque fois que je l'appelle, elle revient de chez le coiffeur ou prévoit d'y aller, mais n'en est jamais contente, cela va de soi).

Heureusement, l'homme de ma vie, James Stewart, est venu à mon secours. Crois-le ou pas, je n'avais jamais vu "It's a wonderful life" (traduit bêtement par "La vie est belle").
EUROPE James, choisis l'Europe!! Je t'attendrais, place de l'Opéra, tu aurais un complet gris, et moi un oeillet blanc à la main, et...Ok j'arrête.

Optimiste  et romantique sans être mièvre, riche, émouvant... Les histoires d'ange gardien et la morale bien pensante, d'habitude, je les fuis. Mais pourquoi alors ai-je apprécié ce film? Il me fait sentir comme une petite fille (décidément il est question de régression), j'oublie la noirceur de ce monde et me surprend à divaguer comme quand j'ai voulu faire un câlin au pingouin de Mary Poppins à Disneyland et qu'il a accepté. Oui, ça me donne envie de croire à la magie, à l'amour, au merveilleux (pas à Dieu, faut pas pousser non plus!).
Je crois que je vais le mettre dans mon top 15. Et le regarder les après-midi d'orage quand je n'aurai pas le moral, rien que pour rêver encore un peu.

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