vendredi 28 janvier 2011

Questionnaire de Proust

A l'origine apparemment c'était un jeu anglais que Proust a traduit lui-même. Merci Wikipedia.


Le principal trait de mon caractère :
Le besoin d'être aimée et d'être importante pour quelqu'un, et celui de me sentir utile.
 
La qualité que je préfère chez un homme :
L'intelligence et le talent artistiques sont deux choses que j'admire particulièrement chez les hommes.

La qualité que je préfère chez une femme :
Quelque chose de malheureusement rare entre femmes : l'absence de rivalités stupides.

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis :
Savoir partager ma folie et rester accessible même quand je disparais quelque temps.

Mon principal défaut.   
Avoir peur de mes rêves.

Mon occupation préférée :
Chanter, imaginer, profiter de ceux que j'aime (je sais c'est gnan gnan)

Mon rêve de bonheur :
Ce que je pense ne jamais pouvoir obtenir.

Quel serait mon plus grand malheur ?
Faire du mal à ma fille.

Ce que je voudrais être.
Une artiste.

Le pays où je désirerais vivre.
Je crois malheureusement qu'il n'existe que dans mon imagination. Ce serait plutôt une époque différente, mais avec les avancées technologiques d'aujourd'hui. Donc impossible.

La couleur que je préfère.  
Toutes les nuances de noir

La fleur que j'aime.  
Je n'aime pas trop les fleurs. Les pivoines sinon.

L'oiseau que je préfère.  
J'aime les faucons. (non pas de jeu de mot pourri)
Mes auteurs favoris en prose.  
J'aime toujours autant Zola, j'apprends à aimer Proust, j'adore Maupassant.

 Mes poètes préférés.   
Baudelaire, Rimbaud, Marot et Eluard.

Mes héros dans la fiction.
Néron dans Britannicus
  
 Mes héroïnes favorites dans la fiction.
Manon lescaut, Cassandre

 Mes compositeurs préférés:     
Stravinsky, Schumann, Glück, Purcell, Bach

Mes peintres favoris.
Chagall, Raphaël

Mes héros dans la vie réelle.
Aucune idée.

Mes héroïnes dans l'histoire.
Cléopâtre, Anne de Bretagne

Boissons et plats préférés :
Une bonne bière ou un bon verre de vin, du pain, du beurre et un bon morceau de fromage.  

 Mes noms favoris.   
Le prénom de ma fille.

Ce que je déteste par-dessus tout
Ma capacité à me pourrir la vie.

Personnages historiques que je méprise le plus.  
Mouais. Hitler c'est trop facile.

 Le fait militaire que j'admire le plus.   
L'implication des casques bleus m'a marquée depuis mon enfance.

La réforme que j'estime le plus.
L'édit de Nantes. Pour l'époque, c'était quand même vachement bien.

Le don de la nature que je voudrais avoir.  
Savoir dessiner.

Comment j'aimerais mourir.   
Très vieille et sans trop faire souffrir autour de moi les gens que j'aime par le spectacle de ma déchéance.

 État présent de mon esprit.  
Egocentrique à mort.

Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence.  
Celles que je pourrais faire.

 Ma devise.  
Je n'ai pas assez confiance en moi pour en avoir une.

Lonely

Allez, chanson : Yael Naïm- Lonely



Mon cher et tendre a affirmé qu'il croyait entendre des miaulements de chat malade. Moi j'aime bien Yael Naïm!! Bon d'accord, c'est une chanson que je rangerais dans la catégorie "tressage de corde" mais il en faut.

J'aime les chansons déprimantes parfois. Et toi petit blog, quelle est ta chanson déprime du moment?

jeudi 27 janvier 2011

Sick day

Oui, je trouve que c'est cool de mettre un titre en anglais même si je suis incapable d'écrire un article en entier dans la langue de Shakespeare (du moins pas sans grande difficulté et en plus c'est même plus la langue de Shakespeare, pas plus que je n'écris la langue de Molière actuellement, mais bon ça c'est un autre sujet mon cher blog).

Comme beaucoup en ce moment je suis bien malade. Conséquence inévitable des litres de postillons que mes élèves me crachent au visage sans la moindre indulgence. Je tiens ma vengeance : je suis revenue un jour au travail (et un seul) avant d'être vaincue par la maladie, l'extinction de voix, les quintes de toux avec glaviot verdâtre (non je ne suis pas dégueulasse, c'est mon corps, ce n'est pas sale). Et je leur ai toussé dessus. Fenêtres fermées, dans la salle surchauffée, taux d'humidité idéal pour un développement bactérien.

Avec tout ça si à mon retour j'ai pas cinq ou six absents par classe je ne comprends plus rien!!

Ca sera pour toutes les fois où j'ai entendu des "pfff" "oh mais madaaaame il faut copier ce qu'il y a au tableau? Mais j'ai pas de feuuuuille", et autres "j'ai oublié mon classeur", "j'ai pas fait mes devoirs", "mais c'est injuste pourquoi vous me punissez" (alors que l'élève en question après s'être peint l'intégralité du bras au fluo jaune n'a rien trouvé de mieux à faire que de couper les cheveux de son voisin de devant tout en ricanant grassement).

Sur ce, je vais vous laisser, toute confite que je suis dans mon canapé et ma satisfaction mesquine.

Great expectations

Je me souviens, cher blog, d'avoir lu pendant mon adolescence à peu près toute la saga de Dumas, Les Trois mousquetaires, Le Vicomte de Bragelonne, Vingt ans après..

Tu vas me dire, on s'en fout. Oui mais le point n'est pas là. C'est lequel, vous, votre mousquetaire préféré? Moi c'était Aramis. Athos avait dit à propos de lui quelque chose comme "Il n'a jamais été autant mousquetaire que depuis qu'il est prêtre, et il était au contraire prêtre quand il portait les habits de mousquetaire".

Cela m'avait interpellé, parce que je reconnaissais cette tendance chronique à l'insatisfaction qui me pourrit la vie. Est-on fait pour désirer constamment quelque chose, même lorsqu'on est censés tout avoir pour soi? J'ai l'impression qu'aujourd'hui, les artistes (enfin certains) aspirent à une vie normale (quelle délectation que de faire les courses de nourriture et de papier toilette avec ses enfants accrochés à ses basques) tandis que les gens normaux eux, rêvent de leur minute de gloire.

Ou alors peut-être que je raconte que de la merde parce que je suis sous médocs. Ca par contre c'est possible aussi.

Bref, Aramis. Bizarrement, je me le représentais comme un mélange de deux dessins animés qui passaient à la télévision : le Aramis chien et le Aramis humain. Et j'en étais amoureuse, bien sûr. Je viens de revoir des images, et je me demande comment cela était possible parce qu'absolument rien chez ce personnage ne provoque la moindre sensation érotique chez moi (en plus je préfère les bruns).

Question : aviez-vous des personnages de dessin animé dont vous étiez amoureux? (bon là je pose la question dans le vide mais un jour quand il y aura des lecteurs, sait-on jamais?)

(L'image vient de ce site de ce site de fan de lady oscar )

mercredi 19 janvier 2011

Deux mauvaises idées

Il y a des jours comme ça petit blog, où peu importe ce qu'on fait, on prend toutes les mauvaises décisions.

  1. (soyons méthodiques) faire bosser une classe de 4e avec les fenêtres fermées.
GRAVE erreur. 
Déjà, parce que le chauffage à fond et l'humidité générée par l'haleine fétide et chargée de nos chers bambins créent un incubateur. Double effet : les élèves sont absents à la chaîne (choueeeette moins d'élèves à gérer, mais oooh comment ça K... tu n'as pas rattrapé ton cours? Toi non plus D....?), et en bonus le prof peut se chopper un super virus surentraîné sur des organismes adolescents.

Tu devines ce que j'ai donc fait ce week-end. Oui, vomir, dormir, sortir pour aller chercher mes médicaments à la pharmacie, quelle vie trépidante j'ai là.

Mais cela ne s'arrête pas là. Une fois ragaillardie par une boisson chaude et quelques blagues échangées dans la salle des profs, sourdes aux plaintes habituelles ("mais elle marche pas cette photocopieuse, j'en ai marre!!" demande de l'aide et apprends à t'en servir, nounouille), je me dirige avec entrain vers ma salle (car oui, j'ai MA salle, c'est une source d'orgueil et de satisfaction inépuisables. Enfin presque).
C'est à ce moment que je suis assaillie violemment par une bouffée d'air nauséabond, mélange de l'haleine (déjà mentionnée hein, on va pas radoter) de mes élèves, d'une odeur de transpiration et de mon dieu que sais-je d'autre.

Sérieux aaah ça pue la mort comme dirait C......

2. Mettre une banane dans une centrifugeuse

Une fois rentrée à la maison, après avoir accompli mon devoir salvateur d'éducateur-tuteur-professeur-etc, je décide de me blinder contre les "petits maux de l'hiver" (mais bien sûr, minimisons, ça me fait une belle jambe quand je crois que je vais crever qu'on me dise que c'est un "petit mal" tout mignon tout gentil).

Ni une ni deux, je sors mon robot flambant neuf qu'on m'a offert à Noël (ben oui, une femme installée on lui constitue son trousseau de ménagère voyons, tu ne savais pas?). Je suis mauvaise langue là, parce qu'en plus je l'aime bien et il est super beau, tout en inox, et tout propre parce que je m'en sers pas.
Qu'ai-je donc à ma disposition pour réaliser un merveilleux et revigorant jus de fruit? Une clémentine et une orange (ah, non le mode d'emploi dit d'utiliser plutôt la fonction "presse-agrumes"), quelques pommes et une banane.

Allons-y, je suis la reine de la cuisine, je pourrai déguster mon jus de fruit maison, peut-être même le prendre en photo et le mettre sur facebook rien que pour frimer parce que moi je suis tellement cool que je me fait mon jus de fruit quoi.

Le résultat... Finalement tu sais, j'aurais dû le prendre en photo. On aurait dit du vomi de bébé. Vraiment. C'était bon hein, mais la banane donnait une texture élastique à l'ensemble (bon ok, je l'ai même pas fini). Cette centrifugeuse, me dis-je alors dans ma juste colère, c'est de la daube! Jusqu'à ce que je lise la suite du mode d'emploi que dans ma précipitation je n'avais pas fini de parcourir : "pour des fruits à chair ferme".

Moi je dis, pour des nunuches comme moi, ils devraient rajouter des dessins de fruits qu'on peut mettre ou pas dedans, un peu comme des panneaux de signalisation.

vendredi 14 janvier 2011

Le bonheur des makis du week-end


Cher petit blog,

Je voulais mettre en photo les sushis que je me suis offerts pour fêter le week-end et puis le temps d'y penser et ils étaient déjà au chaud dans mon estomac.Alors à la place, j'ai mis la petite salade de chou.

Je crois que je viens d'instaurer une nouvelle tradition : le plateau de sushi maki du vendredi, authentique cuisine japonaise (faite par un vietnamien). Rien que la carte fait rêver, avec les photos des plats, les noms de menus : R45, A8, B5 (oui comme le format papier), une vraie invitation au voyage quoi!
Je célèbre donc dignement les 48 heures pendant lesquelles je vais ne plus voir leurs têtes de cons être privée de mes élèves.

48 heures sans  "'a t'fair' foutre enculééé", "mais madame c'est pas ma faute le tube de colle/la cartouche d'encre s'est écrasé/e sur mon bureau/mon classeur/mon devoir". 48 heures sans grossièretés ni vulgarité.

Putain ça fait du bien !!

Je sais que ce soir je regarderai avec délices un épisode de ma série préférée, ou même deux, allez, soyons fous, sans payer le lendemain au moment où le radio-réveil est censé sonner le prix fort pour mon comportement de dépravée. Voyons à quoi pensais-tu, te coucher à 22H45? Mais tu déconnes grave la vieille, t'as plus tes vingt ans là!

Non non, à la place, je vais pouvoir profiter de la tiédeur confortable du lit. Comme la vie est injuste, tu l'auras compris blog chéri, je ne dors pas plus tard le week-end. Grasse matinée? Dodo jusqu'à neuf heures? Midi?Ca, c'est vrai quand on a moins de 25 ans (et pas d'enfants). Je me réveillerai à 6h, comme tous les jours, et cette fois-ci complètement alerte, à la différence des jours de semaine. Du lundi au vendredi, me réveiller et me lever est un calvaire sans nom. Ma tête pèse trop lourd, le courant d'air froid qui me glace les jambes quand je tente de les sortir du lit me réfrigère et me décourage d'emblée. En gros, ça m'emmerde, je veux un rab de sommeil, je veux dormir au moins jusqu'au prochain flash météo (oui j'ai un radio-réveil, faut suivre un peu).
Le samedi, il se passe quelque chose, mon corps souhaite me signifier que de temps en temps il peut démarrer et ouvrir une session en moins de 10 min (ça c'est le temps que j'ai mis au collège, mais c'est pas le problème ici, bref). Les yeux ouverts, pas moyen de se rendormir, la patate la pêche la forme mais uniquement quand ça ne sert à rien.

Alors si avec tout ça, j'ai pas le droit à mon petit plateau de délices pseudo-japonais!!

jeudi 13 janvier 2011

Explication d'une métaphore féline

Je trouve que le chat, dans le genre connard intéressé et faignasse (à en juger sur ma posture élégamment affalée dans le canapé) correspond en partie à mon tempérament.
Buffon disait du chat qu'il était un "domestique infidèle". "Ils ont une malice innée, un caractère faux, [...] que l'âge augmente encore, et que l'éducation ne fait que masquer".

Et ben voilà, c'est tout moi ça! "La même adresse, la même subtilité, le même goût pour faire le mal". Un être humain ordinaire en somme.

Mais voilà que la surprise, le coup de théâtre arrive : non petit blog, je ne suis pas ordinaire. Je suis prof (et là je suis sûr que tu peux deviner un petit sourire mesquin et satisfait se dessiner sur mon visage). J'enseigne en général la littérature française, la grande, moi, monsieur, à mes élèves passionnés, qui boivent mes paroles, subjugués par mon charme naturel et ma culture...

Ca, c'est ce qui se passe dans mes rêves les plus fous.

En fait, je suis plus proche de l'apprentissage de la propreté et des règles de vie en société que de l'hypokâgne (avec un â comme connâsse prétentieuse). Mais bon merde, hein, tant pis, je garde mon image du chat, parce que bon hein le chat c'est mignon, ça fait raffiné et moi j'aime les trucs raffinés, bordel de merde.

Tu l'auras deviné, car tu es intelligent, je le sais petit blog (non non, ne sois pas modeste). Mes élèves sont donc l'autre partie du titre, et là tu ne peux retenir un petit rire de contentement lié à l'élucidation de la métaphore.
Pour les autres (peut-être qu'ils ne sont pas profs, les pauvres) : crabe=cancre=élève moyen du panier(=bahut, là tu deviens lourd).


Un blog, ça coûte quand même moins cher qu'un psy, et rien que pour ça petit blog, je te dis merci. Merci de recevoir les immondices que je compte déverser dans ta gueule bienveillante et toujours disponible.

Sur ce, à bientôt blog chéri, on dirait pas, mais j'ai du travail (procrastination, tu connais? Il faudra que je t'explique un jour).